La vita è rotonda

Vladimir Dimitrijević
La vie est un ballon rond
Paris, Éditions de Fallois, 1998

Traduzione italiana
La vita è un pallone rotondo
Milano, Adelphi, 2000
Scheda

Le sport aura été, avec le cinéma, une des plus belles inventions de notre siècle. Né en Grèce, disparu pendant deux mille ans, redécouvert par les Anglais à la fin du dix-neuvième, il a peu à peu conquis tous les publics et tous les pays. Une conquête magnifique - et pacifique. Il a résisté à tout. À la télévision, qui banalise. À l'argent, qui corrompt. Il a fait triompher, contre ces deux plaies de la vie moderne, ses évidences : la vérité contre l'artifice, le courage vrai, le dépassement de soi, l'esprit d'équipe. Chaque jour, il nous rappelle le message de la Grèce : le monde est plein de merveilles, mais la merveille des merveilles, c'est l'Homme. Il a eu ses peintres et ses poètes, de Giraudoux à Hemingway, et de Paul Morand à Antoine Blondin. Sans oublier Montherlant, prince du style, grand parmi les grands, l'auteur du Paradis à l'ombre des épées et de Onze devant la porte dorée. Voici un livre qui prendra place à côté de ces deux chefs-d'œuvre. Vladimir Dimitrijević est aujourd'hui, avec Guy Roux, l'homme qui parle le mieux du football. Lui-même a pratiqué ce jeu depuis l'âge de dix ans, et a été obligé de s'arrêter à dix-huit, à la suite d'un accident. Il nous donne ici un essai lumineux, chaleureux, rempli d'analyses, d'anecdotes, de remarques techniques et psychologiques, de portraits, de souvenirs, sur le Sport-Roi du vingtième siècle. Il évoque les grands joueurs, les grandes équipes, les grandes époques. Et l'enfance, qui est l'âme du sport. Un texte où l'intelligence contribue à chaque instant à éclairer la passion.

Il calcio pone questioni assai ardue, che forse per la loro intrinseca difficoltà vengono spesso evitate – o mal risolte – nei libri. Per esempio: qual è il limite che accomuna calciatori come Pelé e Platini? Perché Beckenbauer è qualcosa di simile a un epigono di Paul Valéry? Perché questi tre esimi calciatori non reggono il confronto con Diego Armando Maradona? Perché alla finale Brasile-Italia di USA ’94 è mancata l’aura che in genere caratterizza tali cerimonie planetarie? Qual è la colpa esasperante di Helenio Herrera? Quali sono i danni del «calcisticamente corretto»? Per quale maledizione i giocatori brasiliani non sono più capaci di segnare goal «accarezzando la palla»? A cosa si deve la «sclerosi democratica» che annichilisce le partite nella paura e nella noia? E infine: è in grado il calcio, «il re dei giochi», di sopravvivere all’epoca della sua riproducibilità televisiva? Soltanto un uomo temerario e inclassificabile come Vladimir Dimitrijević poteva affrontare questi temi senza batter ciglio. Tanto più che fu grazie al calcio (era un promettente centrocampista) se, dopo un’avventurosa fuga dalla invivibile Jugoslavia degli anni Cinquanta, Dimitrijevic riuscì a ottenere un permesso di lavoro in Svizzera. Un permesso che gli consentì in seguito di fondare la casa editrice L’Âge d’Homme e di pubblicare molte meraviglie della cultura slava moderna, nonché autori improbabili ed essenziali come Albert Caraco.